samedi 31 août 2013

Amis du Sud, je pense à vous souvent.

Je pense à vous jusque dans mon assiette.
Je me suis fait un houmous pas piqué des vers, avec mon mini-hachoir, et je pensais à la belle quénwoud d'Albert. Pareil pour le tzatziki. Mais c'était bon les amis, que c'était bon... La prochaine fois que je vous invite, je vous reçois libanais. Et aussi le couscous, mince, il était bon à en pleurer mon couscous, avec des courgettes du jardin (manque de soleil) des "patedjanes" (mé? comment ça s'écrit??) de la coriandre fraîche, bon, bon booooonnnn.
Je ne dirais même pas que ça aurait été meilleur avec du soleil, ce repas, mes braves amis, c'était mon soleil.
Que d'émotions encore à l'évocation de se fastueux souvenir...
Alors tu vois, j'aime dessiner les choses que j'aime.
J'ai voulu dessiner des courgettes. J'ai voulu dessiner l'houmous et le tzatziki.
Mais c'est pas super glamour comme dessin.
Qu'est-ce qui est glamour? que je me demande alors...

...
Ma fille.
Incontestablement, ma fille.

(avé le naillepade)

jeudi 29 août 2013

Dans ma maison, il y a des araignées.
On est devenues copines, leur présence me rassure.
Dans ma maison, il y a des moutons.
Sous le lit des enfants, ça éloigne les monstres.
Dans ma maison, il y a des chaussures qui traînent.
Souvent, elles sont roses.
Dans ma maison, il y a Nick Cave and the Bad Seeds.
Dans ma maison, il y a un peu de lumière ce soir.
Dans ma maison, il y avait une table, un carnet et j'ai retrouvé des crayons.
Alors je me suis assise, pour voir ce que ça faisait.
Ça fait pas mal, c'est déjà ça.


Par contre, dans ma maison, il n'y a plus de chocolat, et ça, je ne comprend vraiment pas comment ça a pu arriver...

(bon, c'est pas ce qu'on imaginait, ni toi, ni moi, mais c'est comme ça. Alors autant l'accepter en attendant la suite venir naturellement... )

samedi 24 août 2013

J'ai les doigts qui me démangent, que voulez-vous...
Et bon... la fin des vacances, toussa, peut-être bien que je commence à m'ennuyer.
Alors sache, cher public, que je ne le fais pas que pour toi, hein, bon.
La vérité vraie, c'est que ça me fait du bien itou.
Et tu sais, si ça me fait du bien, je ne vais pas me gêner.

Alors je réfléchis un peu (l'inconvénient cher public, c'est que tu me connais, et que je te connais, donc, grâce à mes yeux bioniques, je vois ton sourire narquois à l'évocation de mon activité intellectuelle de fonctionnaire en vacances) soit, je réfléchis donc.
Bon, les marmousets, ils sont au poil et divertissants à souhait par ici, mais je ne peux quand même pas parler d'eux exclusivement? Alors quoi? Je ne vais pas te raconter ma vie, parce que bon... Encore que... je vais y penser encore un peu, il y a moyen de s'amuser joliment. Bon, j'ai même pensé que je pourrais mettre des pitis dessins, si si, j'te jure, j'y ai pensé. Tiens, j'y repense.
Et là, je vais faire un truc de dingue, du jamais vu de la vie sur internut, une photo de moué!
naaaan, encore plus mieux: deux photos de moué!



Faut-il y voir une allégorie? 
Pitêtre. Pitêtre qu'il est l'heure que j'apprenne à vivre avec moi gentiment, sereinement.
En fait, et contre toute attente, j'ai l'impression que les évènements des dernières semaines m'ont redonné confiance en moi... des fois je me dis que je suis d'un optimisme imbécile, mais c'est sans doute ce qui me sauvera! 

vouélé pour aujourd'hui, c'est pas du lourd, je me dégourdis les doigts pour commencer! 
Mais j'ai encore quelques photos en stock à partager (des enfants, vous n'y couperez pas...)

à tout bientôt!

vendredi 23 août 2013

Oui, ça tient du délire... je sais.
Peut-être même que je vais y (re) prendre goût.

Bon, public en délire, tu sais que j'essaye d'user mes souliers. Pas qu'en France je veux dire... Parce que par ici, des jolies choses, il y en a une belle collection aussi. Et j'avais envie de partager.
Bon, j'aime mettre des images dans la boîte, mais si c'est pour moi même toute seule, c'est moins drôle en même temps... Et vous savez bien que les choses, je les préfère drôles.
Alors... pourquoi les photos belges ne sont pas bidouillées alors que les françoises le sont allègrement? Très bonne question! A laquelle je réponds: "non mais t'as vu l'heure? déjà que j'écris, que je mets des images et tout et tu critiques quand même? Non mais hé?"
On pourrait éventuellement tenter une interprétation psychologistique, mais finalement non, parce j'ai vu l'heure.

Pour commencer, en face de chez moi, ça dégomme déjà. Petites balades dans la vallée de la Vesdre:





oui, il y a du gros gibier, c'est la folie!

Bon, tu suis?


J'avions envie de donner le goût de la grandonnée (merci Célestine, tu es bien la fille de ta mère) à mes marmousets. Pour les motiver, je les ai emmenés sur un super circuit déjà emprunté plusieurs fois, 7 kilomètres autour de la Hoëgne tumultueuse. Ils les ont avalés sans rechigner, avec petit pique-nique sur un gros rocher au milieu des flots et l’œil rivé au ciel qui n'avait pas l'air sympa du tout, mais qui l'a quand même été finalement. Résultat: ils ont adoré! Mais euh... je fais quoi maintenant? Parce que très naïvement, j'ai mis la barre très haut du coup!





...
Et puis celle de ce soir, qui n'était pas DU TOUT celle que j'avions prévue, mais vous savez ce qu'on dit, hein, donc inutile de vous le rappeler.
Bocages aubelois à la caresse des derniers rayons (mais quelle poésie mes amis!)






Vouala. Bon, je ne te cache pas qu'il y en a eu d'autres. Certaines plus anecdotiques. D'autres carrément pas anecdotiques, et je serai bien obligée de me servir de ma tête pour me souvenir de celles-là. Du reste, je pense que je ne risque pas de les oublier...

Ah, oui, note pour plus tard: il faudrait que j'envisage de changer d'itinéraires, parce que je suis bien obligée de constater qu'à force de tourner en boucle... ben j'avance pas! 
Et... comment dire... il y a comme une espèce de lassitude qui s'installe.

Sur ce, bonne nuit ^^

Et à bientôt, public en délire!



samedi 3 août 2013

trombinoscope

oui, je sais, mais ne t'inquiète pas, ça ne va pas durer.
C'est juste que là, je ne pouvais pas, mais vraiment pas résister.
C'est pas que j'les aime, non.
C'est pas qu'ils sont meugnons, que non.
C'est pas que c'est un remède qui te garantit le soleil toute l'année mieux qu'une maison là-bas là-bas, non non.
En fait, j'ignore totalement l'intérêt, mais bon, juste au cas où...





Au pays de l'herbe verte #2, un an après, sauf que c'est l'autre.

A la demande générale de toi même toute seule, et parce que tu le vaux bien, voici un petit quelque chose à te mettre sous la dent, ou plutôt sous les mirettes, pour rester cohérent.
Déjà, je me permettrai de préciser que j'ai récupéré ma connexion ce jeudi seulement, mais je dois bien avouer que ne me suis pas battue pour faire accélérer les choses. Ensuite, faire des bisous et des câlinous à mes petits monstres qui n'en n'ont rien à secouer, ça prend du temps.
Alors... Venons-en au fait: cette fois-ci, l'herbe était effectivement plus verte ailleurs... Et j'ai même eu droit à la pluie... est-ce que c'était moins bon? Sûrement pas!
L'année dernière, c'était boulversifiant parce que c'était nouveau, tout. Le voyage, le paysage, la lumière, les chemins, les odeurs, l’accueil...
Cette année, c'était transcendant parce que c'était plus profond, plus intime, plus intense.
Aussi parce que celle qui avançait droit devant cette année n'était pas la même que celle qui crapahutait avec son bâton de pèlerin l'an dernier. Que depuis, elle a fait beaucoup, beaucoup de chemin, et constaté qu'il y en avait encore beaucoup, beaucoup à faire. Tant mieux, j'aime bien les chemins. Le hors piste aussi.
Cette année, il y avait des nuages.
Cette année, il y avait de l'eau.
C'était le même pays, mais sous un autre jour.
Cette année, j'ai un peu plus pensé à ce qui se passait sous nos belges latitudes.
Et pourtant, cette année, j'ai eu plus de mal à dire au-revoir. C'est qu'on s'attache. Misère.
En plus, je veux pas dire, mais si on me prend par les sentiments, 'faut pas s'étonner après que j'y prenne goût.










Vouélé une petite poêlée de photos encore bidouillées, shame on me. J'en ai fait moins cette année, j'ai beaucoup moins écrit aussi, mais j'ai savouré différemment, plus profondément, c'est sûr.

Bon, sortez les violons (ou l'accordéon, mais c'est vrai, quoi! je n'y ai repensé que dans l'avion, serait-il possible un jour de mettre une image et du son sur cette légende??)

Bref: j'ai les mots trop courts pour vous remercier comme il conviendrait de le faire.
Vous m'avez remis les tripes à l'endroit, sans doute qu'elles demandaient à être lestées ;-)
Quand je viens chez vous, le soleil il est partout, dedans, dehors, dans l'assiette, dans ma tête, dans vos cœurs, j'en suis irradiée! Une semaine d'intense félicité, de bonheurs extatiques.
J'aime partager avec vous les petits moments de la vie.
Merci.

Mais bon, c'est pas pour dire, hein, mais ici c'est le cagnard (oui, enfin, aujourd'hui c'est moins plus pire) et je suis heureuse de pouvoir mettre à profit quelques enseignements tirés de cette semaine de formation continuée. La vie est belle, merci d'y mettre votre grain de sel!

bon, promis, le prochain billet, assez vite, parce que j'ai tiré le portrait de mes zouaves, et j'ai envie de partager...