samedi 11 août 2012

au pays de l'herbe verte

J'étais rentrée de nuit. J'avais apprécié la fraîcheur nocturne, l'odeur de terre mouillée et découvert celle du jasmin dans une haie voisine. J'avais débusqué quelques étoiles entre les nuages et réussi à savourer la quiétude de mon jardin.

A deux heures du matin, ma princesse-ninja-pirate braille au scandale parce qu'elle ne retrouve plus sa marmaille dans son lit. Pas surprise le moins du monde de me voir apparaître après une semaine d'absence " rends-moi ma marmaille que je te dis et laisse moi dormir, non mai hé!"

Au petit matin lorsque j'ouvre les tentures, je me fais agresser par le vert fluo omniprésent. Choquée je fus.

Trop peu de temps plus tard, avec une paire de boule quiès pour tenter de survivre, j'essaye vaille que vaille de tempérer mes deux catcheurs de mômes qui n'attendent même pas que l'arbitre ait le dos tourné pour tenter un double mawachi salto renversé avec griffes de serpent de la mort qui tue.

soupir...........................................

Je comprends maintenant assez nettement pourquoi "ils" reviennent à chaque fois en marche arrière et pourquoi "ils" se languissent si vite de leur pays.

Néanmoins, une fois de plus, il faut se rappeler que la vie continue, et que ce serait moche de gaspiller, alors bon, puisqu'il faut...

(oui, alors je n'ai pas modifié les couleurs des 2 premières photos, quand je vous dis que ça pique aux yeux!)


Bon, alors, tu dégaines tes lunettes et ta vision bionique et si t'es pas bien équipé, je te dis qu'il faut voir un cerf-volant, là-haut dans le ciel, que c'est Elliot qui le tient même que.

Et en balade au domaine de la Bérinzenne, mes deux petits marcheurs ont tout de même avalé 5 kilomètres, sans compter les innombrables allers-retours de la poulette pour regarder les "tites bêtes", entre autres excentricités... Et Elliot qui a absolument tenu à grimper en haut de la tour, gnaaaaaa, il a bien fallu ravaler mon épouvantable vertige que ce serait quand même moche de partager "mais non, poulette, regarde, tout va bien, c'est super cool, hin-hin, on ne va pas mourir, il ne faut pas avoir peur jézumaryjozef".
Bref, on a survécu.






vendredi 10 août 2012

la semaine sans...

La semaine sans... les enfants. La redoutée. J'eus pu avoir mal au ventre, m'apitoyer sur mon triste sort, rester prostrée dans ma maison si silencieuse, regarder le plafond, me morfondre, perdre l'appétit...

Mais je suis contre le gaspillage.

Alors j'ai pris mon courage à deux mains pour vivre malgré tout.

C'était dur. Si dur.



















J'entends d'ici crier au scandale pour le bidouillage de photo: "mais où est passé la lumière?"
Les petits amis, la lumière, on peut faire ce qu'on veut, elle reste là-bas, et au mieux, dans un coin de mes souvenirs.
Comme l'odeur de la garrigue, et celle du caillou, comme le brouhaha de la nature là-bas, comme la sérénité qui te rentre de partout quand tu y es, comme ces centaines de petites choses qu'il a bien fallu noter pour ne rien oublier, parce que non, une photo, ça ne suffit pas.
Pinaise, c'était bon, bon de partout. J'en salive encore.
Et je suis une mauvaise mère, c'est prouvé: j'en ai profité à 200% sans me languir de leurs petites bouilles. Pire: à la première scène de castagne un peu corsée, j'ai fermé les yeux et j'ai repensé avec une pointe de nostalgie à cette semaine sans...

Je pourrais le dire dans toutes les langues (mais se serait chiant et contre productif -par opposition donc au reste qui est hyper productif?!-) hum, bref: Merci, merci, merci, merci.


vendredi 27 juillet 2012

Vacances sportives

... Waouuu... Je sentais bien venir l'histoire, mais en vrai c'est encore plus fou. Le temps file à une vitesse halllllllucinante entre nos 3000 activités et l'entretien de la maison, du jardin (ben oui, il fallait bien y venir...) et bon, j'avoue, quelques siestes pour récupérer des nuits trop courtes.
Je comprends pas bien comment mini-premier fait pour trouver le temps long après l'école, mais chaque soir c'est la même sérénade, avec ou sans larmes, "je veux retourner à mon écoooooole", "je veux voir Madame Pascaaaaaaaale" Ben non, mon p'tit chat, Madame Pascale se dore la pilule dans son jardin, bien contente d'avoir un peu la paix (en vrai, je suis même pas sûre, mais bon). Mais il tiendra bon, le petit coco, c'est pas comme si on avait rien prévu.
En passant, je trouve mon petit public bien difficile et ingrat, mais je crois que c'est la manne de tous les parents... Tant pis. Cela dit, de les entendre crier "Merci maman Chériiiiiiie" à tout va - en dehors des situations vraiment concernées, of course- me comble déjà.
Alors, sans blague, à chaque fois qu'on part en expédition, je laisse soigneusement l'appareil photo à la maison. Pour partager, c'est moyen, mais pour ma part, les souvenirs sont bien là dans ma tête et il y a de quoi illustrer une encyclopédie haute en couleurs.
Les premiers ploufs, d'abord ultra timides, pis un peu kamikaze à la wonderful scipine de Redange (des bassins à 34° et 36°, sans chlore, mais irréprochablement propres, des activités pour les marmots et seul bémol, pas de tempête de neige prévue à la fin pour aider les pôvres mômans à récupérer leur marmousets)
Le premier feu d'artifice pour mes deux grands bébés (mouh-hou-hou................) ce 21 juillet, tous les trois, sans trop de peur, avec juste un looooooooong câlin de la poulette qui voulait bien jeter un oeil de temps en temps mais qui trouvait que ça fait quand même un potin pas possible, hein, bon. Mais courir dans tous les sens en agitant son drapeau belge, danser frénétiquement au son des concerts, savourer une boule de glace assis côtes à côtes et revenir à minuit, regarder les étoiles dans le ciel, généreux, et rentrer sans faire de buit mettre son pyj' et aller au lit sans allumer la lumière et en chuchotant, ça, madame, ça, c'était trrrrrrrès bon.
Les premiers pipi dans le ptipo (tu m'excuseras si je te propose pas de photo, hein, là j'avais l'appareil, mais 'faut pas déconner, si elle pisse dessus, t'imagines un peu?) Ca à l'air con, hein, mais après avoir essuyé quelques flaques à gauche à droite (dans les magasin, la pharmacie, la bibliothèque,...) tu comprends mon bonheur de constater la pigeaison. Donc, nous y sommes, c'est pas moins fatiguant que les langes, c'est pas moins puant non plus, mais ça coûte moins cher, c'est déjà ça.
Les repas pris à 2 (quand Elliot est à son stage) ou à 3 dehors, en mode pique-nique ou plus simplement sur la terrasse. Alors, qui n'a pas partagé un de mes -très savoureux, il faut l'admettre- repas avec mes loupiots ne peut pas bien comprendre la situation, l'exhaltation des moufflets face à la bouftance, la réjouissance digne d'un 21 juillet dès l'apparition des casseroles, et l'ovation dès les assiettes servies (d'ailleurs aussi aux caisses des magasin, ce qui fait une petite attraction sympathique "OUAIIIIIIS, maman, tu vas faire à manger, youpiiiiiiie "yipiiiie" ("oui, non, excusez-les, ça fait quatorze jours que je ne les nourris plus, hum"). Et alors la bouffe à proprement- (hum, terme assez inaproprié) parler, silence monacal, exepté quelques "encoooooooor maman siteuplè", bref, de quoi vous stimuler grave au fourneaux.
Le jardin qui se décide enfin à partager un peu avec nous, première courgette aujourd'hui!!!!! des haricots à la pelle par contre, ce qui nous à vallu une bonen schlupp avec NOS haricots, et pour preuve qu'elle était à tomber, mon fils à décrété solennellement que c'était son repas préféré (ça, c'est MON fils!) et Célestine en a baffré trois bols, et encore le lendemain, et moi, hum, j'ai pas compté. Mais comme je disais dans le titre que ces vacances sont sportives, il faut bien se nourrir. Bon, c'est pas le genre de sport qui te fait des abdos d'enfer, c'est plutôt celui qui transcende ton endurance pour un cardio d'enfer. (qui à osé penser que la crème fraîche, pour la cardio, c'est moyen? hein??? Mouais.... une bonen schlupp sans crème fraîche c'est un sacrilège, 'faut pas déconner avec ça.)

Bon, les gars, c'était en gros, hein, la suite s'annonce pas mal, genre. Je suis en mesure de promettre des photos grandiôses du payasage grandiôse où se niche la maison de mes hôtes grandiôses qui m'acceuilleront la semaine prochaine.

Si j'oublie pas mon appareil photo.

En attendant, hum. Ce que j'ai sous la main n'est pas folichon, mais, merci Céline pour tes encouragements, cependant... oui, enfin, bon, des photos que j'arrive pas à vous montrer tellement qu'ils sont magiques ces moments avec mes minis.(et puis sans la petite boîte magique, je perd trop en qualité, alors là, c'est du brut qui pique au yeux.)
(notez aussi que je vous épargne systématiquement les moments pourrites, mais, cher public, ils existent, et pas qu'un peu, mon n'veux, mais ça fait peut-être mauvais genre d'étaler. Pis peut-être que t'en à rien à cirer, aussi.)

Je m'égare?

Je fatigue.






mercredi 4 juillet 2012

En avant les histoires!

Et oui, en route pour de nouvelles aventures!
Je me suis promis que ces vacances allaient être riches et intenses. Pas de quoi être déçus pour le moment puisque nous commençons sur les chapeaux de roues, avec 2 ou 3 expéditions par jour, pique-nique à chaque fois qu'il fait beau, promenades en vélo, en pédalo, glaces à l'eau, copains à gogo, rien ne manque pour combler mes minis qui rayonnent.
Au menu cette année: la découverte de notre superbe région, pleine de richesses et de surprises.
Le beau temps nous aide grandement, et je réserve bien toutes les tâches moins rigolotes qui m'attendent (genre trois tonnes de boulot pour l'école, grand nettoyage du 'chi de notre petit nid,...) pour les jours de pluie.
On est un peu éreintés et franchement cra-cras quand vient le soir, et le matin on s'offre parfois une grasse mat'. Pas de doute, on a pris le rythme, et on adore ça.






Et il est l'heure du traditionnel trombinoscope de la fin d'année, photos non retouchées pour le coup, mais c'est parce que j'ai pas mon petit joujou, une fois de temps en temps, hein, bon.
Ils sont trop trognons mes zamours, en vrai, c'est encore plus mieux. ( Mais aussi 'achement plus fatigant!)


Enjoy!

mercredi 13 juin 2012

trésors de chine...

...Ben voui, je voyage beaucoup, c'est pour ça que j'ai pas beaucoup le temps de poster.
La vie de prof est ingrate, on ne le dira jamais assez. (Il m'est même arrivé de travailler ces dernières semaines. Heureusement, les vacances approchent.)
A part ça, au moindre rayon de soleil, je file à la chasse au Graal en brocante, et, ma foi, je suis plutôt en veine. Je trouve à peu près tout ce que je cherche. Tout à commencé avec LE vélo, celui qui symbolise ma liberté nouvelle, et puis le transat, le miroir, des bricoles pour donner un coup de pouce le 6 décembre, quelques frusques quasi données pour les minis, une guitare pour la fête des pères et quelques autres babioles tout à fait indispensables...



Tout ça pour trois francs six sous (comment ça "l'expression est périmée"?)
Alors j'en profite, je ballade à vélo, je transate, je mire, je bricole et les nenfants jouent avec des bouts de bois. Il nous manquerait bien un petit rayon de soleil de temps à autre pour s'occuper du jardin un peu plus profondément. Certes, grâce à une belle rencontre qui fait le bonheur de tous, j'ai appris à reconnaître ces mauvaises herbes qui n'en sont pas et qui peuvent faire des merveilles dans notre assiette, je m'économise par la même occasion quelques heures d'arrachage. Mais quand même.



A part ça la poulette fait ses débuts sur le pot, elle a découvert la piscine ( avec une belle panoplie de grimaces) et le grand coco ramène ses premières blessures de guerre et nous a fait une siouperbe démonstration de basket-boule (comme qu'y dit) au pestacle de son école. Je me réjouis de passer plus de temps avec eux et d'en profiter pour faire de belles balades avec mes deux petits marcheurs...







si seulement on pouvait avoir un toutipeu de soleil siouplé.

vendredi 18 mai 2012

'y a pas de mal à se faire du bien

... well, well, ça fait du bien une semaine sous les cocotiers!
Oui, bon, c'est l'effet que ça me fait, même si on y est pas tout à fait, entre les douches belgissimes et le gel nocturne. On a tout de même eu droit à quelques douceurs...
Mais les meilleures douceurs je les partage:
une sublimissime poulette qui me boulversifie tous les jours par son incroyable personnalité de petit bout de femme fort, autonome, solaire et espiègle. Mais elle est câline et généreuse et grande... si grande que ça me sert le coeur d'y penser. Quelle incommensurable fierté d'entendre qu'elle me ressemble, puis de le constater à mon tour. Petite chose qui passe sa vie pieds nus, qui communie si étroitement avec la nature, mini-moi...


Et mon "moyen" qui en fait est juste géant, même s'il n'en rate pas une, c'est difficile d'expliquer comment son coeur à lui déborde de tendresse et de bons sentiments. Mon super-héro, lui qui aime me rappeler avec son sourire de crooner qu'il m'aimera toute la vie, lui qui dispense autant de câlins qu'il en demande, mon grand si fort et si fragile, mon trésor tellement s'en est un, mon pirate, mon moyen mec.
En mode touristes à "Namur en mai", il s'est léché les babines en baffrant une barbe à papa, à rouspété parce qu'il voulait manger à peu près tout ce qu'il voyait, à applaudi même quand c'était pas drôle, à profité des petits plaisirs qui s'offraient à lui avec sagesse... Je t'aime mon petit moyen géant chat tigre dragon.



il me couvre de fleurs ramassées plus ou moins légalement, devient un instant une image d'épinal, ne laisse jamais de répit à sa soeur, la suppliant de la suivre dans toutes ses aventures...
Impossible de dépiendre avec justesse tant de perfectitude... tant pis, je garde le meilleur rien que pour moi ;-)