comme un vent de changement...

... nan, nan, ne te réjouis pas trop vite, cher public fan de moi, je te cause météyo.
J'ai trouvé encore une bonne occasion de salir mes chaussures, du côté de Stoumont cette fois, splendide, juste ouahhhh, mais je t'épargne les habituelles photos de paysages, parce que bon, voilà, je fais ce que je veux...
C'était dimanche dernier et c'était... différent. Zieute un peu si tu me crois pas. Et on va jouer un peu. Je te donne la  photo, tu me donnes la légende.

bon... ben c'est déjà tout pour aujourd'hui, merci au revoir. 

hum?

Ben si que j'ai bien des autres trucs à raconter, mais tu comprends, j'ai recommencé à bosser, toussa, alors j'ai moins le temps. Tu comprends, c'est pas facile la vie (muhahahahahahahahahahaaaaaa)

Il est de notoriété publique que je suis une mère indigne.
L'avantage, c'est qu'il m'est inutile de faire semblant du contraire.

Alors oui, je le confesse, j'oblige mon fils à pratiquer un sport violent dont il gardera vraisemblablement un petit souvenir au coin de l:'œil.

Voyez d'ailleurs comme il souffre:

constatez aussi comme il m'en veut à mort: 

Notez que le hockey sur gazon est inenvisageable sur mon terrain, puisque l'herbe est tellement haute qu'on y perdrait la balle... oui, je manipule mon fils comme une marionnette, indigne que je vous dit. 

oui, j'oblige ma fille à manger des chicons jusqu'à ce que mort s'en suive

Et oui enfin, je m'arrange pour que mes enfants aient suffisamment peu d'éducation pour me balancer une danse du popotin quand je veux faire une gentille petite photo de leur départ à l'école, en ce 2 septembre 2013.

Aujourd'hui j'ai pris mon pied.
J'ai même pris les deux, finalement c'est plus pratique pour marcher.
Du côté de l'Eifel Belge.
Avec des tartines aux anchois et d'autres tartines aux rillettes.
J'avais pas super envie.
Ma dernière balade en solo, dans les bocages aubelois, c'était joli, mais il y avait trop de bruit, trop de maisons, trop de gens.
Celle-ci, j'avais envie de la partager, mais ce n'était pas prévu comme ça.
C'est là que mon (imbécile?) optimisme entre en scène: personne pour faire du bruit à mes côtés quand je veux écouter le silence, personne pour râler quand je farfouille aux framboises pendant une heure, quand je m'étale dans les myrtilles, personne pour m'empêcher de déguster mes tartines en marchant, personne pour pester parce que je ne m'arrête que pour prendre des photos, personne pour s'énerver parce que je ne sais pas comprendre les instructions de ce guide de m****, pour rouspéter parce que ça fait une heure qu'on tourne en rond, personne pour douter de moi quand je décide de couper à travers tout en ne faisant confiance qu'à la boussole que j'ai dans ma tête.
Et puis je rentre, et puis je peux partager quand même ici, alors la vie est belle ;-)

Je trouve que pour commencer, ça en jette. Tu éveilles tes sens à cet endroit 10 minutes, et après, c'est tout rangé dans ta tête.

Jamais plus je ne me demanderai où trouver des myrtilles ...

ça aussi c'est une première...

Les épilobes et la tanaisie, forcément plus tard que chez nous, mais aussi avec des couleurs plus intenses

Ah, oui, en rentrant, j'avions encore un peu de temps, et puisque je n'étions pas très loin, j'ai poussé mon auto jusqu'au lac de Bütgenbach. Le célèbre lac où il n'y a pas si longtemps un chien fut mangé par un poisson... chat.
Cette histoire me fait toujours sourire...
Et puisque j'avais toujours mes deux pieds, ben j'ai encore marché un peu.